La cellule de transfert va réaliser des analyses immuno-métaboliques chez une soixantaine de patients traités pour le VIH sur le long terme.
« Les patients VIH traités au long cours avec des multithérapies connaissent des désordres métaboliques, comme le diabète et certaines maladies cardio-vasculaires Tout l’objectif du projet est de comprendre les fondements métaboliques de ces co-morbidités » explique le Dr Benjamin Faustin, responsable technologique de Cellomet et co-coordinateur du projet au sein du laboratoire ImmunoCOncEpT (UMR5164 CNRS/Université de Bordeaux).
Pendant 12 mois, Cellomet va caractériser les défauts immunométaboliques d’une soixantaine de patients VIH identifiés par le Dr Isabelle Pellegrin, responsable du Centre de Ressources Biologiques du CHU de Bordeaux, qui porte également le projet. Cette étude, co-financée par l’ANRS et le Sidaction, débouchera sur une cartographie : « Nous devrions mettre le doigt sur de nouveaux biomarqueurs ou de nouvelles cibles thérapeutiques, afin de diminuer les comorbidités associées aux multithérapies chez ces patients » conclut Benjamin Faustin.