Fatima M’Zali, directrice de la cellule de transfert Aquitaine Microbiologie, a présenté les résultats préliminaires du projet AQUI-LITT le 13 septembre dernier, à Biarritz, lors de la deuxième école d’été transfrontalière organisée dans le cadre du Campus Bordeaux-Euskampus.
Intitulée « Océan et défis collectifs territoriaux transfrontaliers : pollutions plastiques et sécurité des activités côtières », la seconde école d’été organisée par le Campus Spring Océan s’est focalisée sur la qualité de l’eau et les problématiques de pollution affectant les activités humaines sur la côte Aquitaine-Euskadi.
Dans ce contexte, Fatima M’Zali a esquissé les premières conclusions du projet AQUI-LITT, financé par la région Nouvelle-Aquitaine et le FEDER. « Cela fait maintenant 2 ans que nous réalisons un inventaire complet des populations bactériennes présentes sur le littoral Aquitain. Nos premiers résultats montrent, en accord avec les données de l’ARS, que la contamination des eaux de baignade par des bactéries d’origine fécale est à surveiller. Par ailleurs, nos données suggèrent de renforcer le suivi des bactéries hydriques endémiques, qui peuvent elles aussi développer des résistances aux antibiotiques. » Les résultats définitifs de l’étude AQUI-LITT seront présentés à l’été 2020.
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