Depuis 2014, Aquiderm propose d’évaluer l’effet de nouvelles molécules dans 3 grands domaines : la pigmentation, le vieillissement et l’inflammation de la peau. Adossée au laboratoire Inserm/Université de Bordeaux U1035, la cellule a développé une batterie de tests dermatologiques à destination des industriels, en s’appuyant notamment sur des compétences en ingénierie de tissus en 3D.
En 2014, Jérôme Rambert, chercheur au sein de l’unité de dermatologie U1035, décide de créer la cellule de transfert de technologie Aquiderm : « Nous réalisions déjà beaucoup de prestations pour des industriels. La demande ne cessait d’augmenter, notamment dans le domaine de la cosmétique. Créer une cellule de transfert chez l’Adera facilite les aspects juridiques. Pour la signature des contrats, c’est un gain de temps considérable » explique Jérôme Rambert, maintenant responsable de la cellule.
En l’espace de 2 ans, Aquiderm a mis au point une offre complète en dermatologie à destination des industriels. La cellule, qui compte parmi ses clients de grands comptes comme le laboratoire Pierre Fabre, dispose de modèles cutanés très différenciants dans le domaine cosmétique : des tissus cutanés en 3D, des cellules de peau purifiée et des explants de peau. La cellule s’intéresse également à l’évaluation de nouvelles chimiothérapies sur des modèles in vivo de cancers cutanés. A ce titre, Aquiderm collabore avec le Centre de Référence des Maladies Rares de la Peau du CHU de Bordeaux.
Pour Muriel Cario-André, coordinatrice de projet, mesure le travaille qui reste à accomplir : « La nouveauté en 2016, c’est que nous avons commencé à travailler pour l’industrie vétérinaire. Pour Aquiderm, les enjeux dans les mois et les années à venir sont commerciaux et scientifiques. D’une part, nous souhaitons améliorer notre rendement et stabiliser notre chiffre d’affaires. D’autre part, nous voulons maintenir une activité R&D soutenue, afin d’étoffer notre catalogue de tests».