Trois cellules de La Rochelle ont rejoint l’ADERA

22 février 2016 ADERA Cellules & Plateformes Retour

AgPhy VaLoRMammifères Marins & Industrie et GéoNauvha. Ces trois cellules de transfert de technologie de l’Université de La Rochelle ont rejoint le dispositif de l’ADERA le 1er Février 2016.

Pour Jean-Marc Wallet, en charge de la valorisation à l’Université de La Rochelle, ce rapprochement va de soi : « ces 3 unités, jusqu’ici gérées par la filiale valorisation de l’Université de La Rochelle, correspondent exactement au modèle des cellules de transfert de technologie développé par l’ADERA. Il s’agit en effet de valoriser des savoir-faire académiques non-brevetables au travers de prestations de service. Les discussions avec l’ADERA ont tout de suite été très positives, et ce rapprochement a du sens avec l’avènement de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. »

 

AGPhy VaLoR : la prospection géophysique pour l’archéologie

prospection geophysique diagnostic sitearcheologie

Les prestations de prospection géophysique d’AGPhy VaLoR permettent d’évaluer le potentiel des sites archéologiques, et de déterminer l’implantation et les moyens à mettre oeuvre pour les fouilles et les sondages.

Portée par Adrien Camus, 33 ans, docteur en géophysique, la cellule AGPhy VaLoR est née d’une demande du terrain. « En 2006, le Conseil Général de Charente Maritime a fait appel à Vivien Mathé, maître de conférence à l’Université de La Rochelle, pour réaliser une étude géophysique du site gallo-romain du Fâ. Un ingénieur a été recruté et une structure dédiée – aujourd’hui nommée AGPhy VaLoR – a été créée pour répondre à cette demande. » Les études se sont ensuite multipliées, d’abord en France, en partenariat avec les Services Régionaux d’Archéologie, puis à l’étranger, avec des interventions en Espagne, Turquie, Grèce, et plus récemment au Liban. Au total, la cellule a prospecté plus de 130 sites archéologiques depuis sa création.

En savoir plus sur AGPhy VaLor

 

Mammifères Marins et Industrie : évaluer l’impact des activités industrielles en mer

dauphin dauphins mammiferes marins etudes sismique impact marine respect industrie

Depuis 2009, la cellule aide les industriels à évaluer l’incidence de leurs activités sur la grande faune marine.

« L’essentiel de notre activité tourne autour des bruits sous-marins» résume Ludivine Martinez, 30 ans. Depuis 2009, la jeune femme, en charge de la cellule Mammifères Marins et Industrie, réalise des études d’impact pour le compte d’industriels : « Au départ, nous travaillions principalement dans le domaine des énergies marines. Depuis 2014, avec le passage de la directive européenne sur la prospection sismique pétrolière, nous disposons d’un nouvel axe de développement. Cette méthode, qui consiste à envoyer des ondes acoustiques pour sonder les sous-sols sous-marins, engendre en effet des risques sonores importants pour les mammifères marins. »

En savoir plus sur Mammifères Marins et Industrie.

 

GéoNauvha : Accessibilité Universelle et Handicap

Handicap Accessibilité GeoNauvha Mobilité Diagnostic Audit Etudes

GéoNauvha réalise des diagnostics d’accessibilité pour des collectivités et des entreprises. Sa spécialité: le tourisme accessible.

Après une thèse CIFRE sur la mise en accessibilité des espaces littoraux pour les personnes à mobilité réduite, David Amiaud crée en 2012 la cellule GéoNauvha au sein d’ULR Valor – la filiale de valorisation de l’Université de La Rochelle. « J’avais envie de travailler à l’intersection entre la recherche universitaire et le monde socio-économique, pour que mes travaux trouvent des applications » explique le jeune chercheur. Aujourd’hui, 75% de l’activité de la cellule consiste à réaliser des études pour l’élaboration de plans de mise en accessibilité de la voirie (PAVE) pour des collectivités. Outre la réponse à des appels d’offre, la cellule participe à des travaux de recherche académique et intervient auprès de grands groupes (CORA, Castorama) pour des missions de conseil en accessibilité. 

En savoir plus sur la cellule GéoNauvha