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Catégorie : Cellules & Plateformes

Vincent Hamani rejoint Cohabys ! Une nouvelle recrue pour le développement de la Cellule.

Vincent Hamani, Chercheur, rejoint COHABYS pour soutenir le développement de l’organisation, en particulier sur la partie analyse de données/statistiques.

Docteur en biologie/écologie marine, Vincent Hamani est spécialiste des socio-écosystèmes marins. Passionné de biologie marine, moniteur de plongée et plongeur scientifique, il est titulaire de deux masters en biologie des organismes et des populations, et en exploitation des milieux côtiers. En 2022, il soutient une thèse sur l’étude des écosystèmes portuaires à l’Université de La Rochelle. Il a rejoint cette même année, COHABYS, en tant qu’attaché de recherche spécialisé dans l’analyse de données spatialisées. Impliqué dans plusieurs projets, il étudie notamment la distribution des oiseaux et des mammifères marins, ainsi que l’impact de différentes activités anthropiques sur celle-ci.

Du mouvement pour MolluSCAN Eye®

GéoTransfert a contribué à l’émanation de la startup Molluscan Eye aujourd’hui incubée à ChrysaLink. Eric Maneux, actuellement responsable de la cellule GéoTransfert rejoint l’équipe de MolluSCAN Eye® en tant que co-fondateur et CTO.

L’idée de MolluSCAN Eye®, est née à Arcachon, au laboratoire Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (université de Bordeaux, CNRS). Elle repose sur le fait que les huîtres, les moules ou autres bivalves sont très sensibles à la pollution de leur environnement. La future start-up souhaite commercialiser une solution de biosurveillance, en temps réel et à distance de la qualité du milieu aquatique, en utilisant des bivalves connectés associés à une intelligence artificielle. Les industriels comme les décideurs ou le public pourront bénéficier ainsi chaque jour d’un bilan de santé du milieu aquatique dont ils ont la charge ou l’usage.

Pour plus d’informations contactez Eric Maneux.

 

Cohabys au Festival Energies et Océan – L’éolien en mer

La cellule Cohabys représentée par Ludivine Martinez était présente lors du Festival Energies & Océan, organisé par la Commission particulière du débat public du projet éolien en mer en Nouvelle Aquitaine, les 18 et 19 février à La Rochelle.

Retrouvez ici la vidéo de la Table ronde « La mer, un gisement d’énergie ? »

Puis « Énergie et biodiversité peuvent-elles être conciliées ? »

Pour aller plus loin et tout connaitre sur l’éolien en mer :

Passage dans Usbek & Rica justement : https://usbeketrica.com/fr/article/l-eolien-n-est-la-seule-solution-au-changement-climatique-mais-c-est-un-outil-non-negligeable-si-on-veut-avoir-un-mix-energetique-decarbone

Et sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/l-eolien-en-mer-entre-performance-technologique-et-rupture-socio-culturelle

La nouvelle offre de service de Cohabys présentée à Seanergy 2021

C’est durant Seanergy que Cohabys a pu présenter cette semaine sa nouvelle offre de service via le groupement d’entreprises PIXSEA.

Seanergy est un évènement de référence sur le thème des énergies renouvelables marines. Ce salon annuel rassemble environ 200 exposants et plus de 3000 acteurs internationaux du secteur (politiques, donneurs d’ordre, experts technologiques, ONG, chercheurs, investisseurs et sous-traitants). C’est la ville de Nantes qui a accueilli cette année le stand de la Nouvelle-Aquitaine, notamment représentée par la Cellule Cohabys qui participe à l’événement depuis ses débuts.

Ce fut l’occasion pour Cohabys de retrouver partenaires et clients après cette longue période de crise sanitaire, en plus de présenter PIXSEA.

PIXSEA c’est l’association de trois sociétés complémentaires : L’AVION JAUNE (spécialiste de l’imagerie/cartographie aérienne); WIPSEA (experte en traitement d’image et développement d’algorithme d’identification pour la faune marine), et COHABYS (spécialiste de l’écologie marine et de l’analyse spatiale).

 

Cette complémentarité d’expertises permet de proposer une offre de suivis aériens digitaux pour le recensement de la grande faune (oiseaux, mammifères, tortues, grands poissons, pélagiques, etc.) et des activités humaines (pêche, trafic, macrodéchets, pollution, etc.) dans le cadre des suivis de parcs éoliens offshore ou d’aires marines protégées. 

PIXSEA offre de service 

Présentation de MolluSCAN dans le cadre des webinaires BIOSENA

Le 23 septembre prochain, Jean-Charles Massabuau présentera MolluSCAN-eye® dans le cadre d’un webinaire du réseau aquitain BIOSENA. A vos agendas !

 

L’ADERA a accompagné les projets de R&D du Jean-Claude Massabuau (DR CNRS). Ses recherches ont permis le développement de la technologie innovante MolluSCAN-eye® qui est aujourd’hui en maturation technologique au sein de GEO-Transfert, la cellule de transfert de l’ADERA adossée au laboratoire EPOC de l’Université de Bordeaux.

 

MolluSCAN-eye® est un service de biomonitoring valorisant la technique de valvométrie de Haute Fréquence Non Invasive (HFNI) ; une innovation pour la surveillance de la qualité des eaux. Grâce à des animaux connectés (Living Internet of Things), on peut analyser le comportement et les biorythmes des mollusques. L’évaluation de leur état de santé permet d’évaluer la qualité de l’eau. En effet, l’agitation des valves (quantité de mouvements), l’amplitude d’écartement, les durées de fermetures et d’ouverture sont des indicateurs immédiats de stress tels que la présence de polluants ou la pollution sonore. 

 

La protection de l’environnement est une priorité absolue et c’est particulièrement vrai pour tous les milieux aquatiques. C’est un enjeu majeur pour les eaux littorales : en 2050 on prévoit que 75% de la population habitera à moins de 60km des côtes et on estime que 80% des pollutions qui arrivent en mer vient de nos fleuves et rivières.

 

Mieux connaitre et surveiller les milieux aquatiques et préserver leur biodiversité  est aujourd’hui une obligation. Dans ce contexte, une technique de biosurveillance telle que MolluSCAN-eye® donne la possibilité aux populations et aux décideurs d’être bien informés.

 

Actualités

 

L’étude EVANESCO labellisée Priorité nationale de recherche

La Plateforme Bordeaux PharmacoEpi (BPE), labellisée INSERM CIC1401, est une plateforme de recherche de l’Université de Bordeaux qui réalise des études sur les médicaments en conditions réelles d’utilisation, dont l’étude EVANESCO.

Cette étude, labellisée « Priorité nationale de recherche » par le Ministère des Solidarités et de la Santé s’inscrit dans le projet européen ACCESS réalisé à la demande de l’Agence européenne des médicaments visant à inclure jusqu’à 60 000 personnes vaccinées contre la COVID-19 dans 8 pays dont au moins 11 000 en France.

L’objectif est de décrire les potentielles réactions indésirables causées par la vaccination et compléter ainsi les connaissances sur les vaccins nouvellement mis sur le marché.

L’étude a été lancée en France par la BPE le 14 Juin 2021.

Toute personne vaccinée intéressée peut s’inscrire sur le site internet sécurisé monvaccincovidfrance.fr dans les 2 jours suivant sa 1ère injection du vaccin. Au cours des 6 mois de suivi, les participants sont invités à compléter 7 questionnaires sur leur état de santé suite à la vaccination. 

Téléchargez le dépliant

L’impact du bruit sous marin sur la faune marine : COHABYS répond !

L’ONG IFAW (Fonds international pour la protection des animaux, organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à cohabiter harmonieusement) a proposé un film documentaire SONIC SEA qui suscite à chacune de ses diffusions de nombreuses questions.  Afin d’y répondre, et pour faire suite au guide sur le bruit sous marin publié par le Ministère de la Transition Ecologique sorti l’été dernier,  un collectif d’expert a développé une foire aux questions autour de la question de l’impact du bruit sous marin sur la faune marine.  Ce projet a été initié par RespectOcean (Réseau d’acteurs engagés pour un développement économique durable en faveur de l’océan) et IFAW.

Ludivine Martinez, Responsable de Cohabys et partie prenante du collectif d’experts (animé par le Ministère de la Transition Ecologique et le Ministère de la Mer) autour de la thématique du bruit sous-marin, nous en parle : « D’une manière générale, ces initiatives montrent la réelle prise de conscience autour de la pollution sonore sous marine mais soulèvent également des questions scientifiques et réglementaires pour améliorer sa prise en compte à une échelle adaptée. »

Quelques exemples très intéressants de question-réponse :

Il existe des sanctions du côté de la pollution (hydrocarbures) en mer, existe-t-il des sanctions pour la pollution sonore ?
Il existe des sanctions aux Etats-Unis, au Canada. Des sanctions devraient arriver en France, dans l’Union européenne (UE). Côté navires, il n’y a pas de sanction, simplement des lignes directrices non contraignantes de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour les constructeurs et les armateurs. Pour cela, il faudrait définir des seuils par type de navire et surtout avoir les moyens de contrôler ces seuils. Or, il existe plusieurs obstacles réglementaires et environnementaux :
• il existe des systèmes bruyants d’éloignement des animaux qui équipent notamment les navires
de pêche;
• de récentes études démontrent que la réduction de la vitesse peut “dans certains cas” être synonyme d’augmentation de la cavitation et donc du bruit.
Ces deux exemples d’obstacles montrent que l’élaboration d’une règle contraignante et sanctionnée par l’OMI demeure très complexe.

En Méditerranée, les jet skis ont créé de gros problèmes de bruit l’été en 2020. Les gens comprendront facilement si une campagne de sensibilisation est lancée l’été ! Il y a deux points sur les jet skis : la vitesse et le bruit.
• Pour la vitesse, cela met déjà en danger le pilote lui même. C’est déjà un début pour réfléchir à des régulations possibles (comme cela a été fait sur les trottinettes électriques à Paris par exemple).
• Pour le bruit, il faut noter que le bruit aérien est plus important que le bruit sous-marin.
• Il y a un troisième point, ce sont les bulles générées dans le sillage qui sont une pression supplémentaire sur le vivant marin.
La population de grand dauphin est impactée par ces activités.
Des programmes sont en cours à l’Université de Toulon pour en (re)démontrer l’impact.

Téléchargez le document complet C’est passionnant !

 

 

Quels ingrédients pour bien vieillir en 2020 ?

NutriBrain et le laboratoire NutriNeuro viennent de publier les premiers résultats obtenus dans le contexte du projet Brain Booster, FUI regroupant plusieurs laboratoires et industriels dont l’objectif est de montrer l’impact de la supplémentation en co-produits marins sur le déclin cognitif lié à l’âge. 

En juillet dernier, nous vous parlions du programme de recherche Silver Brain Food, visant à développer des solutions, pour accompagner les séniors dans la prévention du déclin cognitif via une alimentation riche en nutriments essentiels à la santé cérébrale. La Cellule Nutribrain étant partie prenant du projet. Dans la même perspective, NutriBrain vient de publier les premiers résultats obtenus dans le contexte du projet Brain Booster

Le vieillissement cérébral se caractérise par un déclin des fonctions cognitives, qui peut entraîner développement de pathologies neurodégénératives. Les déficits de mémoire liés à l’âge sont associés à une inflammation chronique de bas grade. Les troubles tels que l’anxiété et les altérations de la réponse au stress, survenant chez une partie des personnes âgées, ont également été liés à une neuro-inflammation accrue impliquant une accélération du déclin cognitif. On sait aujourd’hui que la nutrition est une stratégie innovante pour prévenir les troubles cognitifs liés aux déficiences de l’âge.

Parmi les nutriments identifiés, les acides gras polyinsaturés n-3 à longue chaîne et des peptides de bas poids moléculaire provenant de protéines, en particulier celles d’origine marine, sont de bons candidats pour leurs immunomodulateur et leurs propriétés neuroprotectrices. Le but de l’étude menée par NutriBrain est de déterminer l’effet combiné des n-3 LC-PUFA et des peptides de bas poids moléculaire sur les fonctions cognitives, ainsi que leur mécanisme d’action. L’équipe de NutriBrain est la première a montrer qu’une complémentation alimentaire avec un hydrolysat de poisson contenant des n-3 LC-PUFA et des peptides de bas poids moléculaire peut empêcher les déficits de mémoire spatiale à court terme liés à l’âge.

L’hydrolysat de poisson a montré des activités anxiolytiques avec la réduction des comportements anxieux chez des souris âgées, a permis de rétablir

les taux plasmatiques de corticostérone similaires à ceux des animaux adultes après un stress et de moduler la réponse au stress.

Téléchargez la publication complète en anglais 

La pollution sonore en milieu marin intégrée dans les études d’impact environnemental.

Cohabys signe la publication d’un guide co-réalisé pour le Ministère de l’écologie. L’introduction d’énergie sonore dans le milieu marin et son impact sur la faune marine sont aujourd’hui considérés comme une problématique importante. Ainsi, la pollution sonore est désormais intégrée dans les études d’impact environnemental au même titre que la pollution chimique.

Le guide co-réalisé par la cellule Cohabys se veut être un outil permettant de faciliter la compréhension et la prise en charge de la problématique du bruit sous-marin. Sa réalisation fait partie des mesures prises dans le cadre de la DCSMM au titre des Documents stratégiques de façade (DSF). Il s’inscrit dans la mesure M021-NAT2 des plans d’action pour le milieu marin de juin 2016. Le guide intitulé “Guide de préconisations pour limiter l’impact des bruits marins sur la faune marine” se focalise sur les émissions acoustiques d’origine anthropique en milieu marin, leurs impacts sur la faune marine et les méthodes ou techniques disponibles pour limiter ces impacts. Il inclut des éléments théoriques sur l’acoustique en général et les particularités liées à l’acoustique sous-marine. 

On y trouve également des informations permettant de comprendre les impacts potentiels de ces activités sur la faune marine ainsi qu’une série de préconisations visant à mieux évaluer et maîtriser ces impacts, en présentant les moyens disponibles pour éviter, réduire, voire compenser, les impacts de chaque activité. Il est à noter que ce guide s’adresse principalement aux services centraux et déconcentrés de l’État.

La sauge à la rescousse de notre mémoire. Une étude sur l’impact de la supplémentation en Salvia officinales et Salvia Lavandulaefolia.

Nutribrain a publié un papier dans Nutrient suite à une étude sollicitée par le partenaire industriel Nexira, mettant en valeur l’activité de la sauge dans l’amélioration de la mémoire.

Nutribrain a publié un papier dans Nutrient suite à une étude sollicitée par le partenaire industriel Nexira, mettant en valeur l’activité de la sauge dans l’amélioration de la mémoire. L’étude faite sur des souris saines a permis de démontrer qu’une combinaison de différents types de sauge peut présenter des effets synergiques en plus de l’amélioration de la mémoire après une administration chronique.

La sauge est une plante aromatique de la famille des Lamiacées que l’on retrouve dans le monde entier.  Elle est l’une des plantes médicinales les plus populaires dans les médecines traditionnelles. Les espèces de “Salvia” ont été utilisées pour le traitement de troubles digestifs et de la circulation, de la bronchites, de la toux, de l’asthme, de la dépression ou encore de la transpiration excessive. Les espèces Officinalis et Lavandulaefolia ont également déjà été proposées pour améliorer la cognition normale ou se protéger contre le déclin cognitif lié au vieillissement. La prévention de l’altération cognitive, apparaît comme un problème de santé publique majeur. Le contexte de vie moderne avec les nombreuses sources électroniques de données sollicite en excès l’attention et la mémoire, dont le maintien des pleines capacités devient un défi même pour les personnes actives et en bonne santé.  Les propriété nootropiques de deux espèces de sauge ont commencé à être décrites avec des preuves précliniques et cliniques.

Lire l’étude complète

 

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